Plusieurs facteurs ont convergé pour créer ce climat de nervosité :
- Les inquiétudes économiques : Les marchés redoutent un ralentissement de la croissance économique aux États-Unis, notamment après des données mitigées sur l’emploi et l’inflation. Les taux d’intérêt élevés maintenus par la Réserve fédérale pour contrer l’inflation pèsent également sur les valeurs de croissance.
- Les incertitudes politiques : L’administration Trump, fraîchement revenue au pouvoir, a envoyé des signaux contradictoires sur sa politique budgétaire et commerciale, ce qui alimente les craintes des investisseurs.
- Un effet de concentration : Les grandes valeurs technologiques qui avaient propulsé les indices vers des sommets ont été particulièrement touchées, impactant disproportionnément le Nasdaq et le S&P 500.
Il est essentiel de replacer cette baisse dans son contexte. L’histoire boursière est jalonnée d’épisodes similaires. Que ce soit la correction de 2018 due à la montée des taux et aux tensions commerciales, ou encore la chute spectaculaire des marchés en mars 2020 lors de la pandémie de COVID-19, les indices ont toujours fini par rebondir une fois les incertitudes dissipées.
Une correction est une phase normale des cycles de marché. Elle permet d’ajuster les valorisations et de redonner un équilibre aux portefeuilles. L’erreur la plus courante des investisseurs est de céder à la panique et de vendre à perte, plutôt que de garder une vision à long terme.
C’est dans ces moments de volatilité que le rôle d’un conseiller en services financiers prend tout son sens. Un bon conseiller aide ses clients à éviter les erreurs émotionnelles en mettant l’accent sur une stratégie diversifiée et équilibrée. Voici pourquoi leur accompagnement est crucial :
Un conseiller aide à prendre du recul face à la panique médiatique et aux fluctuations à court terme.
Une correction est souvent un bon moment pour réinvestir à prix réduit dans des entreprises solides
Il s’assure que les investissements correspondent aux objectifs du client, en rééquilibrant au besoin pour minimiser les risques.
En période de forte volatilité, certaines classes d’actifs (or, obligations, actions d’entreprises à dividendes stables) peuvent offrir une stabilité accrue.
L’adage « Acheter lorsque le sang coule dans les rues » reste plus vrai que jamais. Historiquement, les meilleures périodes d’investissement ont souvent été celles suivant des corrections majeures. Plutôt que de se focaliser sur la baisse de valorisation à court terme, les investisseurs devraient voir cette période comme une opportunité d’acquérir des actifs de qualité à prix réduit.
Les fondamentaux économiques ne sont pas aussi défavorables qu’on pourrait le penser. L’inflation montre des signes d’apaisement, et les entreprises continuent d’afficher des profits solides. Une fois l’incertitude politique clarifiée et la politique monétaire ajustée, les marchés devraient retrouver une dynamique positive.
Si la correction du 10 mars 2025 a semé l’inquiétude, elle ne doit pas être interprétée comme un prélude à un effondrement durable des marchés. L’histoire nous enseigne que la patience et une stratégie bien diversifiée finissent toujours par récompenser les investisseurs avisés.
S’entourer d’un conseiller en services financiers est plus que jamais une décision judicieuse pour naviguer avec sérénité dans ce contexte volatil. Car après chaque tempête boursière vient le retour du beau temps, et ceux qui auront su rester investis en sortiront gagnants !