Avec l’argent reçu des allocations, les parents peuvent cotiser à un
Régime enregistré d'épargne-études (REEE). Ce compte d'épargne permet d'accumuler des fonds pour les études postsecondaires de l'enfant. Chaque dollar cotisé au REEE donne droit à la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE), ajoutant 20 % à la contribution annuelle, jusqu’à un maximum de 500 $ par année. En plus, le gouvernement du Québec offre l'Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE), ajoutant 10 % supplémentaires, ce qui permet de bénéficier de jusqu’à 30 % en subventions gouvernementales.
Dès les études postsecondaires, les enfants peuvent commencer à utiliser les fonds accumulés dans leur REEE pour financer leurs études postsecondaires. Cette étape marque le début de l’indépendance financière et de la prise en charge de leur avenir.
Les fonds du REEE peuvent couvrir les frais de scolarité, les livres, le logement et d'autres dépenses discrétionnaires. Les retraits pour les frais d’éducation ne sont pas imposables, ce qui permet d’optimiser l’utilisation de ces fonds.
Le CELIAPP offre la possibilité de réaliser des économies d'impôt substantielles. Les fonds accumulés peuvent être utilisés pour acheter une maison, offrant ainsi une première étape vers la constitution d'un patrimoine immobilier.
Pour financer l’achat de leur première maison, les jeunes adultes peuvent également utiliser leur REER.
Le Régime d’accession à la propriété (RAP) permet de retirer jusqu’à 35 000 $ de leur REER sans payer d’impôt, à condition de rembourser ce montant dans un délai de 15 ans.
Le RAP offre une déduction fiscale immédiate et permet de maximiser les fonds disponibles pour l’achat d’une maison, tout en bénéficiant de l’exonération fiscale sur les retraits.
Lors de l’achat d’une première maison, les nouveaux propriétaires peuvent également bénéficier de crédits d’impôt offerts par les gouvernements fédéral et provincial. Le Crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation (CIAPH) du gouvernement fédéral permet de réclamer un montant de 5 000 $, offrant un allègement fiscal pouvant aller jusqu’à 750 $. De plus, le gouvernement du Québec propose un crédit d’impôt similaire pour les nouveaux propriétaires, augmentant les économies fiscales et rendant l’achat d’une première maison plus accessible.
Lors de l’achat de leur première maison, les jeunes adultes bénéficient de
l’exonération d’impôt sur le gain en capital pour la résidence principale. Cela signifie que la valeur de la maison peut croître sans être imposée.
À la vente de la résidence principale, le propriétaire ne paie aucun impôt sur les gains réalisés. Cela représente un avantage fiscal majeur, permettant d’accumuler un patrimoine important sans imposition.
Après la vente de la maison, les fonds peuvent être investis dans un
Compte d’épargne libre d’impôt (CELI). Ce compte permet d’accumuler des intérêts, des dividendes et des gains en capital en franchise d’impôt.
Les cotisations au CELI ne sont pas déductibles d’impôt, mais les retraits sont exempts d’impôt. Cela offre une grande flexibilité pour la gestion des finances personnelles et permet d’optimiser les investissements à long terme.
L’utilisation stratégique des divers programmes fiscaux offerts par les gouvernements québécois et canadien permet d’optimiser la situation financière dès la naissance. En commençant par l’Allocation canadienne pour enfants et l’Allocation famille, en passant par le REEE, le CELIAPP, le REER et le RAP, jusqu’à l’utilisation du CELI, chaque programme offre des avantages fiscaux qui peuvent se cumuler et croître avec le temps. Une petite contribution initiale peut ainsi se transformer en un patrimoine substantiel grâce à une planification financière avisée et à l'utilisation judicieuse des incitatifs fiscaux. Les parents et les jeunes adultes peuvent ainsi se doter d’une base financière solide, minimiser leur fardeau fiscal et maximiser leur épargne et leurs investissements pour l’avenir.