Réponse de pro
“À la retraite, je garde 2 ou 3 conseillers… je vous mets en compétition.”
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« “Je vous garde en compétition, comme ça j’ai le meilleur.” Voici une réponse qui valorise la cohérence dans la planification. »
Avoir plusieurs conseillers à la retraite : une bonne idée ou une fausse sécurité?
L’idée d’avoir deux ou trois conseillers financiers à la retraite peut sembler judicieuse pour certaines personnes. La logique est simple : en mettant les professionnels en « compétition », on croit bénéficier de meilleures recommandations, de meilleurs rendements et de plus de vigilance. Mais en réalité, cette stratégie comporte plusieurs pièges qui peuvent nuire à la cohérence du plan financier global, à l’optimisation fiscale, et même à la tranquillité d’esprit du retraité.
La retraite : un moment où la cohérence est essentielle
Contrairement à la période d’accumulation où l’objectif principal est de faire croître l’actif, la retraite est une phase de décaissement. À ce stade, chaque retrait, chaque impôt, chaque transfert a des conséquences interconnectées. Il devient donc impératif de :
La redondance et la perte d’efficacité
Avoir plusieurs conseillers peut créer une fausse impression de diversification ou de sécurité. Mais en réalité, cela augmente souvent la redondance. Par exemple, plusieurs conseillers pourraient investir dans des fonds semblables (actions canadiennes, obligations corporatives, etc.), créant ainsi un portefeuille concentré sans le savoir. Cela réduit l’efficacité de la diversification et augmente les frais de gestion globaux.
De plus, chacun tentera naturellement de « prouver » sa valeur avec des suggestions différentes, parfois contradictoires, ce qui peut semer la confusion chez le client. Plutôt que de créer une saine compétition, cette approche engendre du stress décisionnel.